Totem de la culture pop, la chenille revue et chorégraphiée par Vincent Piguet, bouillonnant Zébulon, redevient un incontournable de nos playlists festives
À la vitre d’un immeuble en verre du quartier des Halles à Paris, il est une apparition faisant de grands signes sous les néons. Avec son débardeur jaune fluo, un short en nylon blanc, des guêtres vert pomme assorties au bandeau et aux poignets éponge (un clin d’œil à Véronique et Davina), on dirait le Joker de la dérision. D’emblée, on se dit que Vincent Piguet, alias la Pig, a une mission quotidienne : être la bonne humeur, l’humour au milieu des visages fermés.
On a rendez-vous à la Chenille School Academy, qu’il a créée : « Bienvenue ! Prends ta place dans la cheu-cheu ! » lance le quinqua à l’allure déliée. Et on se retrouve immergée fissa dans une queue leu leu de dix-sept disciples des deux sexes scandant « souple ! souple ! ferme ! » - c’est l’échauffement des mains qui doivent faire des tourniquets en l’air. Le moment n’est pas encore jubilatoire mais pourrait le devenir.
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